Les camomilles… Les camomilles : Comment les différencier et quelles sont leurs propriétés ?

Les camomilles… Les camomilles : Comment les différencier et quelles sont leurs propriétés ?

 

Les camomilles… Comment les différencier et quelles sont leurs propriétés ?

La Camomille allemande, Matricaria recutita, ou Matricaire se trouve très souvent à l’état sauvage, mais elle se cultive également facilement. Ses petits capitules floraux apparaissent sur de longues tiges, parfois elle s’entremêle avec d’autres plantes et se retrouve assez proche du sol, mais avec de l’espace, elle atteindra une trentaine de cm. Ses feuilles sont finement découpées, et les capitules ont tendance à se bomber. Elle attirera les pollinisateurs et les coccinelles sous les fruitiers ! Ne pas hésiter à leur trouver une place au jardin, les coccinelles y trouveront les pucerons…
C’est la camomille des enfants par excellence ! Elle calme leurs états d’agitation, de nervosité, les maux de ventre (surtout quand liés au stress). Elle va également les aider à trouver le sommeil, et apaiser les cauchemars. Les adultes profiteront aussi de ces merveilleuses propriétés… Elle calme les tempéraments trop feux, sanguins, colériques, tendance à l’anxiété chronique. Vous l’aurez compris elle calme et apaise l’enfant intérieur tout en douceur !
On l’utilise aussi dans les troubles gynécologiques, “matricaire” rappelant la matrice féminine. Elle va calmer les douleurs menstruels causées par l’inflammation. Son action anti-inflammatoire agira sur tout le corps en fait, muqueuses internes et externes. On l’utilise pour certains problèmes de peau mais aussi pour apaiser par exemple une muqueuse digestive inflammée, yeux fatigués , irrités, en cas de conjonctivites. Elle soulage les rhinites, surtout en cas d’allergies saisonnières. Pour profiter de son action antihistaminique, on pourra l’utiliser en bain de vapeur pour le visage. Pour ses autres action, en infusion.

Elle ne présente pas de contre-indications particulières sauf pour les personnes allergiques aux astéracées. Femmes enceintes et allaitantes pourront l’utiliser en naturo.
En usage externe les compresses de son infusion font des merveilles, macérat huileux délicatement parfumé ! Bains énergétiques …

La Camomille romaine, Chamaemelum, ou camomille noble, est cultivée. On peut parfois la confondre avec la matricaire (feuilles extrêmement découpées). Son inflorescence se présente également en capitule, parfois doublés, comme des petits pompons d’une douceur incroyable ! Elle est aussi beaucoup moins haute que la matricaire, cependant elle s’étale vraiment au sol, magnifique! Son parfum est tres prononcé. Comme souvent avec les plantes on passe sa main dedans pour ressentir les fragrances … Son goût légèrement pommé sera également plus amère que la matricaire, et on n’utilisera en général une ou deux fleurs par tasse pour les personnes qui ne sont pas habituées à l’amertume. Ses propriétés sont très similaires à la matricaire, je les utilise toutes les deux de la même façon. La camomille romaine aura cependant une légère petite action sur la vésicule biliaire dû à son amertume, et sera légèrement tonique digestive (stimule l’appétit). On pourra éventuellement en boire une tisane avant le repas pour stimuler les sucs gastriques, ou encore l’inclure dans une recette de liqueur digestive…. Comme dans les apéritifs ancestraux… Elle sera beaucoup plus légère que le pissenlit, mais intéressante pour une action en douceur.

La Partenelle – Tanacetum parthenium, ou la grande camomille, généralement cultivée. Elle monte à 30-40 cm, mais ses capitules floraux seront légèrement plus petit, et ses feuilles seront beaucoup plus rondes et moins découpées.
En herboristerie, une grande classique des migraines, mais encore faut-il encore comprendre la cause des migraines chroniques pour agir en profondeur et durablement…. C’est toujours pareil … Néanmoins, elle soulagera une crise. Elle sera particulièrement efficace en accompagnement naturo si les migraines ont en lien avec le foie et la digestion. Comme la matricaire et la camomille noble, elle est également anti-inflammatoire, et aura une action emménagogue chez les femmes.
Concernant ses contre-indications, on l’évitera en cas d’allergie aux astéracées, et par manque d’études chez les femmes enceintes et allaitantes.
Elle se consomme en infusion, néanmoins en cas de migraine chronique, en macérats glycérés, ou en teintures, qui sont plus faciles à prendre quand la personne est dans une crise migraineuse. 

L’accompagnement naturopathique permet de répondre à des besoins spécifiques. Il s’agit de vous guider vers une connaissance de vous même et de vous permettre d’adapter certains principes à votre quotidien ; c’est une démarche réflexive… En espérant que ces informations vous donnent l’envie d’aller à la rencontre des plantes et des camomilles, et ainsi de renouer ce lien avec la nature !

Recette : Le Miam ô Fruit

Recette : Le Miam ô Fruit

Vous voulez prendre soin de vous ? faire le plein d’énergie ?

France Guillain nous offre le Miam-Ô-Fruit, une pure merveille adaptée ici rien que pour vous !

Cette préparation est un vrai moteur pour l’organisme afin de retrouver force et vitalité. Elle est utilisée par les sportifs de haut niveau, les militaires mais également par des associations tels que Les Petits Frères des Pauvres qui offre ce repas aux SDF. Le Miam-Ô-Fruit agit à tout âge, mais il faut respecter scrupuleusement son contenu, la façon de le préparer, et le déguster en conscience. Je ne le répète jamais assez, prenez le temps de la mastication, de profiter de l’instant présent, si vous voulez profiter des bienfaits de cette recette.

Le plus souvent le Miam-Ô-Fruit est mangé au petit déjeuner, mais il peut aussi constituer un déjeuner, ou un délicieux goûter, voir même un diner à condition de le consommer 2h30 avant d’aller se coucher.

Les bienfaits

La banane :

Bien connu des sportifs, la banane (mûre) est un fruit complet car elle est riche en fibres, en vitamines (C et B), en bêta-Carotène (« pro-vitamine A »), en minéraux (phosphore mais surtout magnésium et potassium), en glucides, en protéines et en eau.

Pourquoi écraser la banane ?

On l’écrase à la fourchette (pas au mixer) en pilonnant pour qu’elle s’oxyde. Cela va révéler ses protéines végétales et multiplier ses antioxydants. Elle devient plus sucrée et plus digeste… Elle se bonifie ! La banane écrasée est un très bon réparateur de l’intestin, elle va nourrir le microbiote intestinal (probiotique, prebiotique). Elle est riche en sérotonine notre antidépresseur naturel. Son apport en potassium aide au maintient des tissus, du squelette et des cellules. Les sportifs connaissent bien ses bienfaits car la force de la contraction musculaire est dépendante du potassium…

L’huile :

L’huile de colza est très bien équilibrée en oméga 3 et 6 et couvre les besoins journaliers. C’est aussi une huile abordable niveau tarif.  Mais si vous voulez un apport encore plus riche en oméga 3, la meilleure huile est celle de lin. Car de nos jours avec nos modes de vie, le ratio oméga6/oméga3 est déséquilibré en faveur des oméga 6 qui sont pro-inflammatoires !

Les graines oléagineuses :

En complément de l’huile, elles vont apporter les acides gras manquants (saturés, monoinsaturés et polyinsaturés) dont nous avons besoin. Les graines de lin apportent des oméga 3 et les graines de sésame sont riches en calcium.

Le jus de citron :

Il doit être frais (non en bouteille) car il est riche en vitamine C, ce qui va permettre le travail des huiles. En effet, lorsque les huiles arrivent dans votre estomac, elles captent tous les radicaux libres et c’est à ce moment que le travail de la vitamine C commence afin de les nettoyer. Les huiles peuvent ensuite aller nourrir les membranes de vos cellules…

Les fruits :

Leurs variétés permettent l’apport d’antioxydants (polyphénols, oligoéléments, vitamines) qui va empêcher l’oxydation d’une substance chimique et donc de radicaux libres. Mais les fruits vont également apporter à vos cellules (immunitaires, musculaires, nerveuses, hépatiques… ) beaucoup d’éléments nutritifs nécessaires à leur fonctionnement. On parle énormément de « détox » et justement ici c’est le foie qui va faire le travail. Le Miam-Ô-Fruit va apporter les nutriments aux cellules hépatiques afin qu’elles puissent correctement et efficacement détoxifier. Les fruits sont également riches en fibres, ce qui va améliorer le transit et nourrir le microbiote intestinal…

De nombreuses personnes transforment cette recette ou l’adaptent. Mais si la recette du  Miam-Ô-Fruit n’est pas respectée comme d’écrit, ce n’est pas le Miam-Ô-Fruit et les bénéfices recherchés ne seront pas là ! Également, pour une efficacité optimum, il faudrait la manger 5 jours sur 7.

Pour une personne

Ingrédients : Tous les ingrédients sont bio !

 1/2 banane (ou 4 abricots sec puis trempés, ce que je ne préconise pas forcement).

 3 fruits (minimum) : pommes, poires, fraises, framboises, myrtilles, mûres, kakis, kiwis, etc. De saison de préférence.

 5 graines oléagineuses différentes, entières, sèches en incluant toujours lin et sésame. Puis au choix noix de cajou, de Pécan, de Macadamia …, amande, noisette, pistache, courge, tournesol…

 De l’huile de lin et/ou de colza, vierge de première pression à froid.

 1 citron jaune ou vert.

Préparation :

 Écrasez la demi-banane à la fourchette, sur une assiette ou dans un bol, jusqu’à ce qu’elle devienne lisse. La banane doit s’oxyder et changer de couleur !

 Ajoutez 2 c. à soupe d’huile. Soit tout colza, soit tout lin ou soit moitié moitié.

 Ajoutez 2 c. à soupe rase du mélange broyé graines de lin/sésame. Mélangez l’huile à la banane écrasée, l’huile doit disparaît complètement.

 Ajoutez 1 c. à soupe rase des autres graines oléagineuses. Mélangez. Si l’on préfère les croquer, la bonne mesure est 1 cerneau de noix, 1 amande, 2 noisettes ou leur équivalent en volume d’autres graines.

 Versez le jus de citron fraîchement pressé et mélangez. Ajuster suivant votre goût, mais il faut au minimum 2 c. à café. Par contre, votre préparation ne doit pas être acide.

 Bien mélangez.

 Pelez les fruits si besoin comme le kiwi, mangue, figue, papaye…

 Coupez les fruits et déposez les morceaux soigneusement sur la préparation.

 Conservez les ingrédients dans des bocaux pour les graines si vous prévoyez dans mixer plus (maximum une semaine de conservation).

 Toujours prendre le temps de manger et de bien mastiquer, surtout si vos oléagineux ne sont pas broyés.

Ce que l’on peut rajouter, en hiver :

 Du miel et du pollen, mais attention pas à chaque fois, surtout si les fruits sont doux et bien sucrés.

Ce que l’on ne met jamais :

 Pas de fruits séchés tels que la figue, raisin, datte …

 Pas de fruits à digestion rapide tels que pamplemousse, orange, mandarine, clémentine, pastèque et melon

 Pas de noix de coco sauf si vous la râpez fraiche vous même.

 Pas de fruits congelés, en sirop, en conserve.

 Pas de banane en plus.

 Pas de graines oléagineuses trempées car elles perdent leurs oméga.

 Ne jamais mettre de céréales, ne pas manger de pain à côté, ni produit laitier, ni jus de fruits pour accompagner !

Comment présenter le Miam-Ô-Fruit :

 Dans une assiette, les fruits peuvent être présentés élégamment, ce qui aura son importante pour le cerveau. Faites marcher l’imagination, vos envies de mélange de couleurs.

 Vous pouvez tout passer au mixeur, certains aiment, je ne le préconise pas, il ne s’agit pas de prendre une bouillie toute vilaine comme le sont certaines dans certains régimes… Imaginez votre plat préféré mixé, le plaisir disparaît !

 Vous pouvez accompagner votre Miam-Ô-Fruit, d’un thé vert ou d’une infusion sans sucre, ni lait, ça passe très bien avec !

Bon appétit !

Comment et pourquoi faire son Pesto Maison ?

Comment et pourquoi faire son Pesto Maison ?

Comment et pourquoi faire son pesto maison ?

 

Avec le printemps, voici une cueillette très abordable aux milles vertus pour vos recettes maisons : L’ail des ours. Les premières herbes sauvages sont là !

Autrefois considérée comme une plante magique, l’ail des ours ou ail sauvage est aujourd’hui consommé, tant pour ses qualités gustatives que pour ses bienfaits thérapeutiques. Marc Vérat, dont je suis fan, est un chef d’origine paysanne qui a hérité de ses ancêtres montagnards la connaissance des herbes sauvages. François Couplant, l’ethnobotaniste, souligne l’usage immodéré des plantes sauvages, comme de véritables concentrés de bienfaits pour la santé.

Alors remettons au goût du jour les vieilles recettes aux plantes sauvages de nos aïeules.

Cet herbacé, se compose d’un bulbe, de feuilles longues et larges avec de petites fleurs blanches. Son odeur est caractéristique de l’ail lorsque l’on froisse ses feuilles. Le nom d’ail des ours découle d’ailleurs de l’ours, naturellement, qui à la sortie de son hibernation, se nourrit de cette plante pour se purger et reprendre des forces.

L’ail des ours, la cueillette : 

Les feuilles apparaissent entre février et mars et les fleurs un mois plus tard.

Attention ! A ne pas la confondre avec d’autres plantes, certains on essayés… L’ail des ours à une odeur très prononcée d’ail, impossible de confondre avec le muguet ou la colchique, des plantes en apparence semblables mais dont la consommation est toxique, voire mortelle. En cas de doute, mieux vaut s’abstenir ou demander l’aide d’un professionnel confirmé. Bon à savoir également : Eviter de le cueillir en forêt pour un usage cru, du fait de l’échinococcose, maladie parasitaire transmise par les déjections du renard.

L’ail des ours aux milles vertus, mais que contient-elle ?

L’ail des ours est riche en enzymes, en vitamines A et C ; elle contient également de nombreux minéraux comme le calcium, le fer, le phosphore, le sodium, le cuivre… On peut aussi rappeler l’ajoène et l’adénosine, des constituants bons pour le cœur, présents en grande quantité dans cette plante.

Les vertus de l’ail des ours sont puissantes mais encore…. Détoxifiant, Détoxinant, antiseptique naturel, antibactérien, purifiant …En quelques mots :

  • Plante particulièrement dépurative ce n’est pas un hasard si l’ail des ours pousse au début du printemps, saison reliée à l’énergie foie en médecine chinoise.
  • Antibactérien et antibiotique
  • Tonique grâce à la présence de minéraux, et de vitamines C pour apporter énergie à la sortie de l’hiver !
  • Purifiant (sphère digestive, pulmonaire, urinaire, sang…)
  • Bienfaits pour le système cardio vasculaire, le cœur donc et la circulation sanguine. Les ajoènes et les adénosines, contribuent à abaisser la pression artérielle, à réduire le cholestérol sanguin, à amoindrir les risques d’accidents vasculaire cérébral et de maladies cardiaques. Des bienfaits significatifs, lors d’une prise régulière (sans en abuser, évidemment), en ce qui concerne la circulation sanguine. Utile en cas de problèmes de la circulation veineuse, d’hémorroïdes et d’hypertension artérielle
  • Diaphorétique, c’est-à-dire qui provoque transpiration
  • Diurétique, càd qui aide à éliminer l’eau et le sel en augmentant la production d’urine. Idéal pour contrer les complications rénales
  • Expectorant en fluidifiant les muqueuses des bronches, il améliore la respiration, désinfecte les voies respiratoires. L’ajoène comme principe actif permet de lutter efficacement contre les bactéries et de protéger les poumons contre d’éventuelles infections. Utile en cas de bronchite.
  • Améliore la digestion : les acides phénoliques sont antioxydants, ils agissent comme antiseptique, empêchent la fermentation et apportent un effet vermifuge sur l’estomac… contre les infections intestinales et en améliore la flore. ex : en prévention à nouveau ou pendant et après une gastroentérite.
  • Détox sur un plan globale, chélateur des métaux lourds.
  • Purifiant cutané, en usage externe, efficace en cataplasme pour les maladies de peau comme les furoncles ou l’eczéma.

A l’arrivée du printemps, il est conseillé de consommer l’ail des ours en infusion pour profiter au maximum de ses propriétés expectorantes et lutter contre le rhume des foins. Il est possible de l’associer avec du pissenlit en cure dépurative. L’ail des ours est très prisé en phytothérapie, pour soigner mais surtout en prévention !

Pour réaliser une teinture mère remplir un bocal d’ail des ours parfaitement rincé, (feuilles et bulbes). Couvrir d’alcool à 70°, de schnaps ou de vodka. Bien fermer le bocal et laisser macérer pendant 21 jours. Filtrer et mettre en bouteilles. Prenez 20 gtes 3X/jour dans un verre d ‘eau en cas de gastroentérite, bronchite, problèmes circulatoires, hypertension.

Quelques contre indications cependant :

Il n’est pas recommandé pour les personnes qui consomment déjà des médicaments anticoagulants ou qui risquent d’être atteintes d’une maladie liée à la fluidification du sang. Egalement contre-indiqué en cas d’irritation urinaires et gastriques, en cas d’allergie à la famille des oignons. Et puis… comme toutes les plantes, attention ! Les plantes ont un pouvoir et donc une incidence en cas de surconsommation, trop d’ail des ours peut causer des crampes d’estomac. En cas de doutes, demandez l’avis d’un professionnel avant d’en consommer, notamment si vous présentez un des profils décrit ci-dessus

Passons en cuisine…

Les utilisations sont multiples. En condiment, dans une soupe, cuit comme des épinards, et ici en pesto avec ou sans basilic. Tout est comestible, bulbes, fleurs, feuilles.

Bien nettoyer votre ail des ours. Mixer avec de l’huile d’olive et une poignée de pignons de pin, tout simplement, avec ou sans basilic, parmesan…  Selon les gouts de chacun… Le pesto se conserve longtemps au réfrigérateur.  Délicieux tartiné sur une tranche de pain. Déposer du fromage de brebis à pâte dure pardessus et mettre un court moment sous le gril du four…

Je mets une cuillerée à café de pesto d’ail des ours dans mes vinaigrettes, de la même manière qu’avec de la spiruline ou autres petits plus …

On peut aussi varier les plaisirs avec certaines recettes comme ici, j’ai réalisé deux versions en ouvrant les placards, l’une avec une touche de Cranberry, l’autre raisins figues. Pour idée, il vous faudra : 180 g d’ail des ours, 180 g selon les gouts de chacun (poudre d’amande, graine de lin, cajou, noix, pistaches, pignons de pin, Cranberry, figues, raisins, crème de sésame, crème d’amande, parmesan, basilic…), 3 pincées de fleur de sel, poivre du moulin, 1 càc de miel, 150 g d’huile d’olive.

Bonne cueillette !

Pesto

Moringa, Rooibos, tisanes, thé fermenté… chacun le sien

Moringa, Rooibos, tisanes, thé fermenté… chacun le sien

MORINGA, ROOIBOS, TISANES, THÉ FERMENTÉ … chacun le sien, ici en naturopathie je conseille aux personnes des produits adaptés pour varier les boissons et adapter au mieux au fil de l’accompagnement… Donc… la commande groupée arrive demain…

Ici aujourd’hui je vous précise les bienfaits du Pu Erh et du Tuo Cha

L’appellation Pu Erh est caractérisée depuis l’année 2003 par les autorités chinoises. Les meilleures plantations se situent entre 1200 m et 1800m d’altitude, dans la province montagneuse du Yunnan, au sud-ouest de la Chine, les seuls pouvant prétendre à l’appellation d’origine Pu erh.

– le Pu Erh vert compressé, qui  évoluera normalement au fil du temps (plusieurs années voire plusieurs dizaines d’années)
– Pu Erh noir, en vrac ou compressé
La médecine traditionnelle chinoise qualifie les Pu Erh de plantes médicinales. Souvent conseillés en naturo, leurs bienfaits sont presque inestimables (Thés des Empereurs = thés Pu Erh), leurs qualités bénéfiques sur la santé leur ont apporté une réputation mondiale :

Ils favorisent la digestion et aident à nettoyer notre corps. La consommation régulière de cette infusion facilite la perte du poids et l’élimination de tous les déchets du corps.
Comme le bon vin ils ont la faculté de s’améliorer naturellement avec le temps. Les personnes qui me connaissent en Naturo savent que les thés fermentés sont souvent utilisés par ici… Parfois avec certaines plantes du jardin…

Le Tuo Cha agit contre la surcharge pondérale par son effet  « mange-graisses » (sous réserve d’un nouvel équilibre alimentaire et d’un accompagnement adapté global étape par étape…), il diminuerait le cholestérol et améliorerait la circulation.
Des recherches entreprises portent principalement sur son action sur la diminution du taux de graisses dans le sang, la prévention des maladies cardio-vasculaires, la lutte contre l’artériosclérose.. Dans la médecine chinoise, et toujours selon les études scientifiques, il agirait sur les méridiens du foie et de l’estomac en cas d’excès de consommation de viande et autres… Il aurait une action bénéfique sur les troubles digestifs, ballonnements, transit intestinal, problèmes de poids, en complément d’une prise en charge personnalisée en naturopathie.

Le Tuo Cha aide à consolider le système immunitaire, renforce le fonctionnement du foie, aide grandement dans vos cures de « détox »… Ici on agit avec une palette d’outils naturopathique on établit une vraie synergie de briques ou galettes,  théine ce qui est pas mal aussi…texte catarrhat imp.… Oui nous fonctionnons tous différemment c’est justement ce qui est passionnant en naturo… J’adore trouver le juste équilibre et vous aider à cheminer So’Naturo…

On infuse et ré-infuse le thé plusieurs fois de suite de sorte que les feuilles se délitent dans l’eau au fur et à mesure. Un thé peu théiné, aux saveurs boisées, sucrées, de terre humide qui facilite la digestion. Une pointe de miel d’acacia, thym, châtaignier… ou pas… et hop …On compressait autrefois ce thé pour faciliter le transport sur la route du thé du Yunnan jusqu’au Tibet. La tradition est restée.
Ce processus de fermentation fait fortement baisser le niveau de théine ce qui est pas mal aussi…

Les thés Pu Erh ou thés sombres sont conditionnés sous plusieurs formes :
– feuilles fermentées en vrac (comme du thé noir), en sachets…
– compressés, moulés sous forme de nids de briques ou galettes, dans les règles de l’art…

thé

Noix de cajou

Noix de cajou

Oui je suis Naturopathe, et non je ne mange pas que des graines… loin de là…

Cependant, effectivement j’ai souvent un petit mélange d’oléagineux (noix de cajou, pistaches amandes…) à dispo lors des ateliers ou interventions et accompagnements. Alors ici, petit topo sur les Noix de Cajou… A partager sur vos murs, à vos proches au plus grand nombre… Pour quelles raisons sont-elles si bénéfiques pour notre santé ?

 

Premièrement, les apports nutritionnels :

  • Sources de vitamines ++ du groupe B : formation de globules rouges, contribution à la production d’énergie pour nos cellules, réparation des tissus.
  • Sources de vitamines K : coagulation sanguine.
  • Vive le beurre de noix de cajou avec ses vitamine E qui protègent les cellules.
  • Sources de minéraux ++ : le magnésium contribue à la formation des os et au fonctionnement du système immunitaire… Le cuivre intervient dans la formation de l’hémoglobine et aide à combattre les radicaux libres. Elles sont aussi riches en phosphore, fer, zinc, manganèse…
  • Riches en antioxydants ++ qui permettent de lutter contre de nombreuses maladies.
  • Riches en fibres pour notre système digestif. Une valeur sure ces noix de cajou !

Ensuite, les bienfaits :

  • La santé cardio-vasculaire… Les acides gras mono-insaturés aident à réduire le taux de mauvais cholestérol sans toucher au bon cholestérol ! Les antioxydants participent à la lutte contre les maladies cardiaques. Le magné aide à décontracter les vaisseaux sanguins et contribue à la diminution de la pression artérielle. Pour cela il est nécessaire d’en manger de manière quotidienne. Si ça n’est pas le cas parfois je préconise un complément type OmniMag d’UNAE naturel sans additif chimique… Mais je tiens ici à préciser que lors de mes accompagnements naturopathiques le but n’est pas de vous faire une liste de compléments alimentaires, loin de là… Mon positionnement de consultante est basé sur les produits bruts pour celles qui me connaissent, je préfère de loin me tourner vers les aliments directement pour X raisons (…).
  • Prévention contre le cancer…La présence d’ anti oxydants (cuivre sélénium vit E..) agira en prévention contre le cancer, en luttant contre les radicaux libres, ces substances qui participent à la dégradation des cellules. Les noix de cajou prennent soin de nos cellules… Inutile de faire un dessin, votre colon et intestin… vous diront merci !
  • Prévention et soin contre le diabète… Elles permettent de diminuer le risque de souffrir d’un diabète de type 2, mais elles aident aussi à combattre le diabète chez les personnes déjà atteintes. Les acides gras insaturés participent à la diminution du taux de triglycérides dans le sang. Ce taux doit être contrôlé car il peut mener à des complications cardio-vasculaires.
  • La faim, la perte du poids… Je la propose aussi en cas de souhait visant à perdre du poids… En terme de perte de poids les propositions sont très vastes en naturo pour aider sans contraintes, agir en fonction du métabolisme de chacun… prendre en compte les charges émonctorielles… favoriser la baisse du stockage en agissant sur différents facteurs…Mais ce n’est pas le sujet du jour… Les fibres et les protéines favorisent le sentiment de satiété, permettent de calmer les fringales. Ici à Fourchette et grelinette on apprécie le fromage certes, mais on favorise ceux aux laits de chèvres et brebis, on peut également préparer des fromages avec les noix de cajou, et oui un délice !!! Pas si caloriques que ça ! (Taux glycémique plutôt faible, taux de gras moins élevé que les autres noix) Et… je me répète, mais ici on va avoir du bon cholestérol !
  • La santé des os, la santé buccale… Le magnésium et le cuivre aident à garder nos os en bonne santé. Elles sont donc bénéfiques aussi pour les enfants en pleine croissance. Top pour les dents et gencives, elles luttent contre les maladies des gencives et bactéries qui proviennent de potentielles caries. Elles favorisent le renforcement des dents et gencives, notamment grâce au phosphore, et oui …aussi.
  •  Fatigue et sommeil… Le magnésium aide à combattre la fatigue, les vitamines apportent énergie. Le fer lutte contre la fatigue et permet une meilleure absorption ; top en cas d’anémie… Le sommeil est amélioré grâce au magné, top comme anti-stress.
  • Les vertus des noix de cajou permettent de prendre soin des cellules au sens large, donc de diminuer les problèmes digestifs, ballonnements… Elles préviennent la dégénérescence, luttent contre les radicaux libres à l’origine de nombreux problèmes de santé… Elles diminuent le risque de souffrir de calculs biliaires … favorisent la cicatrisation…

Comment les consommer ?

Aussi bien dans de nombreux plats que seule en guise d’en-cas. En revanche préférez les natures et non salées (attention à la liste des ingrédients huile de palme, sirop, matières grasses). Elles sont constituées de bonnes graisses, mais restent caloriques, on peut donc limiter la consommation à 30 g deux à trois fois par semaine : quantité suffisante pour profiter de ses bienfaits sans pour autant souffrir de l’apport calorique. Je disais dans vos plats, petit-déjeuner, dans votre muesli ou votre yaourt, au goûter, dans un brownie, dans vos salades ou sandwichs même… Poursuivons, avec du riz et des légumes, en sauce, le poulet sauté aux noix de cajou !… Le lait de cajou, on adore aussi, à boire tel quel ou pour les recettes selon vos envies en fait… !

Pour le lait de cajou : on met 250 g de noix de cajou dans un bol, on recouvre d’eau, on laisse reposer au frais la nuit. Ensuite, on égoute, on mixe au blender avec 500ml d’eau. Et voilà! Avec une pointe de sel de l’Himalaya pour une version salée, ou du miel pour un lait légèrement sucré.
Il existe peu de contre-indications à la consommation de la noix de cajou, mais il est tout de même important de les connaître : Toxique crue, mais par ici peu de chance de croiser un anacardier à moins de partir au Brésil ce que je vous souhaite par contre !…
Et oui elle est comestible une fois cuite. Certains peuvent avoir des réactions allergiques. Si vous êtes allergiques aux noix par exemple, il y a de fortes chances que vous soyez également allergiques aux noix de cajou. Idem pour les arachides. Une consommation excessive de noix de cajou peut provoquer une intolérance alimentaire ou des calculs urinaires ou rénaux (richesse en oxalates). Sa production doit être de qualité, comme toujours, certaines conditions inacceptables comme en Inde sont très délétères, attention à leur provenance.

Et chez vous, comment les consommez-vous ? Fera-t-elle partie de votre prochaine liste de courses ?

Noix de cajou

Pin It on Pinterest